La Rochelle, point de départ de l’aventure pour les participants de la 5e édition du Bab el Raid

L’excitation se sent sur le parking de l’école Excelia La Rochelle où les équipages se garent les uns après les autres avant de se plonger – véritablement – dans le bain du Bab el Raid. Un raid qui commence d’abord en France, où les équipages se retrouvent pour des vérifications mais aussi un premier grand briefing général.

Pour symboliser leur entrée dans l’aventure, les équipages se voient tous remettre leur précieux gilet, kaki cette année, brodé de leur nom et de leur numéro d’équipage, réalisé par Planète broderie. Et les participants sont gâtés : on leur remet également des cadeaux offerts par les partenaires de l’événement : un bonnet et un tote-bag Koni et un magazine Youngtimers, très apprécié par les amateurs de bolides. Les voitures, elles aussi se mettent aux couleurs de l’événement, avec des stickers des partenaires.

Alexandra et Loïc, de l’équipage 155, beau-frère et belle-sœur, ne cachent pas leur impatience de prendre le départ. Ils ont toujours voulu faire une aventure en voiture ensemble et ils ont été séduits par le Bab el Raid et son côté solidaire. Leur but : « s’éclater et si on fait un podium évidemment on sera contents mais on n’est pas là pour ça », explique Loïc.

Laëta et Maxime, de la team 396, sont venus bien accompagnés pour leur départ. Leur famille est là pour les soutenir et les encourager, même le chien. « Toute la famille s’y est mise, pour les aider, aujourd’hui, c’est l’aboutissement de plusieurs mois de préparation donc on ne pouvait pas rater ça », confie l’une des mamans, qui ne cache pas sa fierté. « On les soutient à fond », renchérit l’autre avant d’ajouter : « c’est pas seulement un raid où on se fait plaisir en voiture. C’est formateur pour plein de choses et ça leur montre que l’argent ne tombe pas du ciel ».

Des étudiants « transformés »

Des valeurs mises en avant par l’école Excelia et que défend ardemment Christelle Egreteau, directrice « student life » (de la vie étudiante) de l’école. « Quand on pense rallye, on pense souvent vitesse mais c’est faux ! », souligne celle qui a attrapé le virus du rallye avec plusieurs aventures marocaines – dont deux Bab el Raid – à son compteur.

« Pour les étudiants c’est un double apprentissage », explique encore Christelle. « Ça leur apprend d’une part à monter un projet, le suivre mais aussi gérer l’après. Quant aux étudiants qui font partie de l’organisation, ils se frottent aux responsabilités d’un chef de projet, un véritable atout dans leur formation ».

« On récupère les étudiants transformés. Une année, l’une d’entre elles m’a raconté qu’elle s’était rendu compte qu’avec 10% de ce qu’elle gaspillait chaque jour, ça nourrissait une famille entière au Maroc et ça a complètement modifié sa façon de consommer en rentrant. Quand ils rentrent, ils sont tous moins accro au superflu », raconte la directrice « student life » de l’école.

« Sortir de sa zone de confiance »

Autre intérêt pour elle, de faire le raid, c’est le « gain de confiance en soi ». « Ils ne se pensaient pas forcément capables d’aller au bout, de se surpasser et au final ils sont fiers d’eux, tout en restant humbles ». Une expérience qui transforme durablement, c’est ce qu’espèrent justement Antoine et Léa, de l’équipage 373, l’un des douze à représenter Excelia sur l’aventure. « On compte sur le Bab el Raid pour découvrir de nouveaux paysages et nous dépasser », confie Léa. Antoine, lui, cherche à « savoir de quoi il est capable en sortant de sa zone de confiance ».

Alexia et Francisco, de la team 387 ont décidé de vivre l’aventure en famille, entre père et fille avec l’objectif d’ « aller découvrir des terrains inconnus, vivre des situations cocasses et resserrer les liens ». Leur aventure a d’ailleurs déjà commencé sur la route entre Paris et La Rochelle. « Avec notre 205, on a mis 5 heures 30 au lieu de 4 heures pour faire le trajet, la route va être longue jusqu’au Maroc mais on a hâte d’y être ».