Gaby, le « couteau-suisse » du rallye
BAB EL RAID 2020
Remise des prix
On pourrait croire qu’il est là depuis le début tant il est considéré comme un pilier des rallyes. Pourtant son histoire avec Maïenga, l’agence évènementielle sportive organisatrice du Bab el Raid, est assez récente.
Tout le monde connaît Gaby, son sourire et son grand coeur. Tout le monde sait qu’il peut compter sur lui. Ce passionné de 4×4 est, comme il le dit lui-même, arrivé « par la petite porte », en 2014, sur le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc, par le biais d’un autre organisateur. Il devait au départ être à l’arrière, avec les mécaniciens pour conduire un Man 6×6 mais ses qualités humaines le font rapidement basculer sur un autre poste : celui de pilote média. Pour sa première mission, il est chargé d’accompagner sur le terrain un communiquant Total.
Il prend plaisir à ce rôle indispensable pour les médias sur le terrain et se retrouve bientôt avec un photographe dans sa voiture avant de s’occuper de cameramen. « À chaque fois que j’ai eu quelqu’un de nouveau dans ma voiture j’ai cherché à comprendre son métier pour voir comment l’aider au mieux », explique Gaby. Tout le monde veut rouler avec lui !
« Les galères qui se transforment en bon souvenir »
Rapidement, chez Maïenga, on se rend compte qu’en plus d’être un pilote hors-pair, Gaby est aussi un très bon mécanicien. Autre avantage de taille : il est infirmier libéral dans la vraie vie et peut donc intervenir pour les premiers secours. « Je laisse les pro intervenir mais je suis là pour les premiers soins, aussi bien pour les voitures que pour les équipages », confie-t-il. Autant de compétences qui font de lui le « couteau suisse » des rallyes, comme on le surnomme souvent.
« Maïenga, c’est comme une famille pour moi », explique ce « couteau-suisse » qui ne saurait choisir un « meilleur souvenir » parmi tous les bons moments qu’il a passés au Maroc. « À chaque fois qu’il nous arrive des galères, ça finit par se transformer par un bon souvenir », raconte encore Gaby, qui cite toutefois les « rencontres avec les copains marocains ». Quant à sa plus grande satisfaction, c’est celle de « réussir à remonter le moral des participants un peu découragés pour qu’ils n’abandonnent pas ».