Les raideurs à l’assaut du magnifique ksar d’Ouled Zahra

MERZOUGA
Journée Solidaire

Après le souk de la veille, le Défi Bab du jour s’est déroulé dans un nouveau terrain de jeu dépaysant et inhabituel, digne de « Fort Boyard ».

Un nouveau Défi Bab attend les raideurs dès ce matin. Les équipages ont rendez-vous au pied du ksar d’Ouled Zahra pour une nouvelle course effrénée de vingt minutes, cette fois-ci à la recherche de quinze poinçons, cachés au milieu des ruines de cette ancienne fortification. Un terrain de jeu dépaysant !

Un seul équipier à la fois peut être dans le ksar, certains décident donc d’alterner pour économiser leurs forces. La course se fait également en quatre groupes distincts, qui sont « lâchés » l’un après l’autre dans les ruines pour éviter la cohue. Alexandra, de la team 155, s’échauffe avant de s’élancer, prête à courir pour éviter à son équipage de prendre des pénalités. Cyril, de l’équipage 190, met gentiment la pression à son coéquipier Nathan. Plus loin, Annasthasia, de la team 156, embrasse Julien, pour l’encourager.

« C’est Fort Boyard ! »

Franck, de l’équipage 244, et Christian, de la team 256, envoient leur fils dans le ksar. « Eux ils sont jeunes », argumentent les deux frères. 3, 2, 1… C’est parti ! Les raideurs foncent. Le temps presse. Ils ne savent plus où donner de la tête et explorent les moindres recoins, soulèvent chaque pierre… « C’est Fort Boyard ! », s’amuse Cécile, de l’équipage 191. Pour ne pas perdre de temps, les raideurs s’entraident et se donnent les localisations de certains poinçons. Même en pleine compétition, la solidarité est de mise.

C’est la dernière ligne droite ! Leurs coéquipiers restés à l’extérieur s’époumonent pour encourager leurs équipiers à sprinter pour arriver avant que le temps soit écoulé ! Car si le temps imparti est dépassé, gare aux pénalités ! Dylan, de la team 236, est le premier à sortir : « c’était vraiment sympa ce défi, c’est original de courir dans un tel environnement », raconte-t-il. Pour Joaquin, de l’équipage 252, « c’est pas facile ce genre de choses de bon matin », dit-il en riant, à l’arrivée, toutefois ravi de l’expérience !

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Nicolas Jahan et Fred Leloup
ÉDITION 2021

DU 6 AU 17 FÉVRIER

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