Sur le Bab el Raid, les véhicules des équipages chouchoutés par la mécanique

ERFOUD - BIVOUAC MARATHON
Étape 4

Entre l’atelier mécanique et les voitures d’assistance, la sécurité des équipages est optimale sur le terrain et leurs véhicules, eux, bénéficient d’une surveillance parfaite.

Leur journée commence quand celle des équipages se termine. Si l’équipe médicale prend soin des participants, eux s’occupent des véhicules. Christian, Christophe et six mécaniciens s’activent chaque soir pour permettre aux équipages de prendre le départ en toute sécurité chaque matin. Une équipe franco-marocaine qui s’appuie aussi sur un réseau de garages dans toute la région pour faire venir des pièces détachées. « Ici il y a beaucoup de voitures anciennes donc c’est facile à trouver », une aubaine !

« Il y a la moitié des équipages qui passent à l’atelier mécanique chaque jour en rentrant d’étape », raconte Christian, avant d’ajouter : « c’est souvent pour des petits problèmes d’allumage moteur ». « On intervient aussi souvent sur les skis ou les plaques de protection sous les voitures qu’il faut redresser. Elles sont basses et sont les premières à prendre sur les pistes à cause des chocs », explique encore le mécanicien.

Des mécaniciens « super compétents »

Ce jour-là, c’est la 4L de Frédérique et Jacques, de la team 109, qui occupe les mécaniciens. « Leur travail est nickel, on a de la chance », félicitent les participants. « On va tout faire pour qu’elle reparte et qu’elle puisse faire l’étape », confient les mécaniciens, en plein travail, le moteur dans les mains. Patricia et Camille, de l’équipage 222, doivent aussi une fière chandelle à l’équipe mécanique. « Ils sont super compétents et sont intervenus rapidement pour nous dépanner et ont tout fait pour qu’on puisse repartir », rapporte Patricia, qui souligne « l’incroyable gentillesse et la patience de Lahcen », l’un des mécaniciens.

En plus de l’atelier mécanique, présent chaque soir sur le parking des hôtels où logent les équipages, trois véhicules patrouillent chaque jour sur le terrain au cas où les équipages rencontreraient des problèmes. Cela leur permet de traiter les pannes rapidement et de tenir en attend une réparation plus complète le soir.

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Nicolas Jahan et Fred Leloup
ÉDITION 2021

DU 6 AU 17 FÉVRIER

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