Générosité et émerveillement au programme de la deuxième journée

BIVOUAC MARATHON - ERG CHEBBI
Étape 2

Les équipages ont découvert de nouveaux paysages désertiques pour cette deuxième étape qui les a menés au pied du majestueux erg Chebbi, où ils passent la nuit avant d’en faire leur terrain de jeu pour la prochaine étape.

Après le briefing, les équipages se précipitent dans leur voiture pour prendre le départ le plus vite possible. Ils se sont perdus hier et veulent pouvoir prendre leur temps pour étudier le roadbook calmement. Sur la ligne de départ, Franck et Léo, de la team 244, nettoient leur pare-brise : « on évitera mieux les pierres s’il est propre », expliquent-ils. Cécile et Valérie, de l’équipage 191, si la journée de la veille s’est bien passée, elles redoutent « les oueds du jour, censés être plus difficiles ». Bruno et Emmanuel, de la team 180, se préparent à une nouvelle journée à pousser les voitures des équipages tankés : « On est là pour ça », s’amuse Bruno.

La ligne de départ est aussi le moyen de rattraper des points au classement alors plusieurs équipages tentent le Défi Banco « Memory » qu’ils n’ont pas pu faire la veille. C’est le cas de Sana et Sabrina, de l’équipage 238, qui misent donc 15 points. Pari réussi ! Reste à voir si ça paiera au classement… Le passage du premier oued de la journée se fait plutôt bien. Les pilotes ont compris qu’il fallait mettre de la vitesse pour éviter de s’ensabler. Et ça fonctionne !

Après quelques kilomètres, c’est le moment du Défi Désert du jour : « Roule ta bille ». Le but est de tirer sur une cible avec un fusil de paintball. Chaque équipier doit tirer l’un après l’autre et doit réussir 5 tirs sur 8 en 50 secondes. « T’as été à l’armée, ça va le faire ! », ironise Yannis auprès de son coéquipier Frédéric, de la team 335. Céline, de l’équipage 302, s’en sort bien grâce à des années de pratique du tir à l’arc. Malheureusement sa coéquipière n’a pas la même expérience et les filles ratent le défi tout en gardant le sourire.

Un équipage sauvé par l’équipe mécanique

Le Défi Désert est aussi l’occasion d’échanger sur le début de parcours, moins difficile qu’attendu. Une bonne nouvelle ! Les équipages reprennent ensuite  la route tranquillement et passent une jolie palmeraie avant de retrouver le bitume dans Erfoud. Petit passage en ville – avec pause déjeuner pour certains – avant de reprendre les pistes.

Le dernier oued du parcours donne quelques sueurs froides à certains équipages. Angèle et Ambre, de l’équipage 390, sont bloquées et n’arrivent pas à monter. Résultat : l’embrayage chauffe trop et les filles doivent faire une pause sous l’œil attentif d’autres équipages restés pour les soutenir et les encourager. Et ça finit par payer ! Derrière, Thomas, de la team 235 et Jean-François, de l’équipage 210, sortent des véhicules pour évaluer le terrain et savoir s’il faut envisager de passer ailleurs. William, de la team 248, lui, retire des pierres sur la piste « pour être sûr de ne rien casser ».

Pour Camille et Patricia, de l’équipage 222, l’arrivée dans l’oued est synonyme d’une assistance mécanique. Elles ont tout fait pour l’éviter en roulant au maximum mais ont été forcées de se rendre à l’évidence face à un problème d’alimentation en carburant, qui les empêchait d’avancer plus. Les mécaniciens interviennent rapidement pour permettre aux deux participantes de terminer l’étape !

La générosité au rendez-vous

On retrouve les équipages dans Hassilabiad pour le point d’orgue de cette journée : la remise des dons. Les leurs, ainsi que ceux qu’ils ont récupéré à La Rochelle. Rendez-vous à l’association des femmes amazigh (des nomades) de la ville. Céline et Léa, de l’équipage 302, arrivent les bras chargés. Vêtements, jouets, fournitures scolaires, produits d’hygiène… Les dons sont divers et riches ! Au fur et à mesure que les participants viennent déposer les dons, une montagne se forme dans la cour du bâtiment !

À l’extérieur, des enfants assistent au balai des équipages qui se succèdent d’un œil amusé. Certains équipages s’arrêtent pour jouer avec eux. Un joli moment de partage. « Ces dons seront ensuite répartis en trois catégories : pour les nomades de la région, pour l’association de femmes amazigh et le reste sera retrié et distribué par la cellule dons pendant le passage de la caravane de Cœur de Gazelles », explique Myriam, responsable de la fameuse cellule dons.

Une fois de plus, les équipages sont gâtés pour la soirée à l’hôtel Yasmina, face aux dunes de Merzouga, également appelé erg Chebbi. Ils dormiront dans des tentes berbères typiques. L’émerveillement se lit sur les visages. Sandra et Sarah, de la team 385, profitent d’arriver tôt pour faire une balade en dromadaire : « une super expérience ». D’autres se lancent dans un nouveau Défi Banco : le parcours Bubble. Les participants ont 55 secondes pour courir, enfermés dans une grosse bulle en plastique, au pied des dunettes. La plupart réussissent, sous les applaudissements des autres qui observent ! Après avoir réussi, Julie, de l’équipage 178 s’assure que son score ait bien été pris en compte : « c’est le premier défi qu’on gagne donc il y a intérêt », dit-elle sur le ton de l’humour.

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Nicolas Jahan et Fred Leloup
ÉDITION 2021

DU 6 AU 17 FÉVRIER

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