Meknès, premier point de ralliement marocain avant de se lancer dans le désert

ESPAGNE - MEKNES
Espagne Meknès

C’est la dernière ligne droite pour les équipages qui ne cachent plus leur impatience à quelques heures de se lancer sur leurs premières pistes. Mais avant cela, un rappel des consignes de sécurité s’impose.

Meknès avait des allures de terre promise pour les 120 équipages de raideurs qui sont arrivés en fin de journée dans l’hôtel où l’organisation les attendait pour un grand briefing sportif avant le vrai début de l’aventure, jeudi matin. La team 101 a été la première arrivée. La traversée de l’Espagne et du Maroc, un jeu d’enfant pour Damien, qui en est déjà à sa cinquième participation. Le participant a même ses habitudes et s’arrête chaque année dans le même restaurant sur la route entre Tanger et Meknès.

Armand, de l’équipage 172, également « habitué » avec 3 participations à son actif, a, lui, « hâte d’être dans le concret et dans le sable ». Plus que quelques heures à patienter ! Tout comme Julien, de la team 156. En attendant, certains font les derniers aménagements, d’autres changent leurs roues, comme Pierre-André et Jacob, de l’équipage 217 qui comptent installer « de nouvelles roues plus adaptées au sable », qu’ils attendent tous si impatiemment !

« Régalez vous ! »

Preuve que les choses sérieuses commencent, le briefing du soir, lancé par Gerry Blyenberg, parrain de cette 5e édition à laquelle il participe d’ailleurs avec sa coéquipière Marie, pour la team 100. « Ce qui est important dans un tel événement, ce n’est pas ce qui se passe au départ ou à l’arrivée mais ce qui se passe pendant, alors profitez-en à fond et régalez-vous ! », lance cet amoureux de vieilles voitures. Le ton est donné.

Mais pour profiter au maximum de l’événement, encore faut-il le faire en toute sécurité et c’est ce que rappelle Ludo, le directeur sportif. « Mon rôle c’est de vous faire vivre l’aventure la plus belle qui soit mais aussi de vous ramener chez vous », insiste-t-il. « Les routes au Maroc sont très différentes donc faites attention à tout ce que vous allez avoir de chaque côté : les animaux, les enfants. Soyez extrêmement attentifs ! » Les équipages d’ailleurs partent avec une fiche sécurité avec tous les numéros nécessaires en cas de besoin. Il revient également sur le règlement sportif du raid, composé de quatre types de défis : le Défi Banco, le Défi Désert, le Défi Bab et enfin le Défi de Régularité.

« Une première journée pour apprivoiser le roadbook et la voiture »

Quant au terrain, le directeur sportif explique ce qu’est un oued (un lit de rivière asséchée). Pendant le raid, les équipages en croiseront plusieurs types. « C’est comme au ski, il y aura des bleus, des rouges, des noirs en fonction de la difficulté », détaille Ludo. Pour franchir ces obstacles, les équipages bénéficieront de temps supplémentaire. Si des équipages sont en difficulté, cela devrait favoriser l’entraide. Une des valeurs clés du Bab el Raid qui mise sur la solidarité.

Après une liaison de six heures, l’étape 1 commencera véritablement à Errachidia, aux portes du désert. Après le goudron, les équipages pourront donc se frotter aux pistes ! « Servez-vous de cette journée pour apprivoiser le roadbook et appréhender votre véhicule », conseille encore Ludo, qui conclut : « Le désert ça se vit, ça ne se raconte pas ».

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Nicolas Jahan et Fred Leloup
ÉDITION 2021

DU 6 AU 17 FÉVRIER

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