L’heure est à la fête au port de La Rochelle

EXCELIA GROUP LA ROCHELLE
Village départ, Excelia Group La Rochelle

Le moins que l’on puisse dire c’est que les raideurs sont ponctuels ! Peut-être l’impatience de prendre le départ ?!

Ils sont arrivés en avance sur l’esplanade Eric Tabarly, où était organisé le village départ, face au port et à l’aquarium. Une arrivée en fanfare, aux sons des klaxons. Pour l’occasion, de nombreux équipages ont également décoré leurs voitures avec des ballons mais aussi des drapeaux des régions représentées sur le Bab el Raid, notamment des Jurassiens mais aussi beaucoup de Bretons, comme les Bigoudènes de la team « 393« , pas peu fières de représenter leur région chérie. Pour les Orléanais Anne et Thomas, de l’équipage 235, ce dimanche est l’aboutissement de six mois de préparation intenses donc l’heure est à la fête. Dommage, en revanche, le soleil, lui, n’est pas de la partie.

« Repartir coûte que coûte »

Les appareils photo, eux aussi, sont de sortie. Tout est bon pour immortaliser cette journée qui marque le début de l’aventure. Sarah et Sandra, de la team 385, ne réalisent pas encore que « c’est vraiment le départ mais en tous cas on a hâte », confient les deux étudiantes Rochelaises. Pour Jessie et Marine, de l’équipage 262, le départ a un petit goût de déjà-vu puisqu’elles ont déjà pris le départ du Bab el Raid, en 2018. Ravies de l’expérience, elles avaient alors décidé de « repartir coûte que coûte ». Deux ans plus tard, elles sont là, avec un objectif : profiter davantage des paysages et entrer dans le TOP 5 après une belle neuvième place lors de la troisième édition. « On a bien rebossé toutes les deux et on est plus zen donc on y croit », racontent les deux amies.

L’heure des premiers défis

Pour mettre les concurrents dans l’ambiance, l’organisation leur a concocté deux premiers défis : un défi banco – facultatif – qui mise sur la coordination et les réflexes. Le but : appuyer sur des points lumineux le plus vite possible, et surtout, avant l’équipe adverse. Avant de se lancer dans cette « mission impossible », le nom de ce défi, chaque équipage mise un certain nombre de points : 5, 10 ou 15. S’ils remportent le défi, ce sont autant de points gagnés. En revanche, en cas d’échec, les équipages commencent donc le raid avec des pénalités. Un premier choix à enjeux !

La course d’orientation, elle, n’est pas en option. Un petit avant-goût de ce qui les attend dans le désert mais à pied. Le but : explorer tous les recoins de celle que l’on surnomme la « Ville blanche ». Ils ont une heure pour valider une des 24 balises disséminées. Chacune d’elles rapporte un nombre de points différent. Et attention à ne pas être en retard : chaque minute en plus engendre des pénalités. Au signal de départ, une nuée verte s’élance dans les rues.

À l’arrivée, Alexis et Carole, de la team , sont un peu essoufflés. « Ça nous a permis de nous réchauffer », ironise Carole, qui a ainsi « pu découvrir La Rochelle de manière originale ». « C’est une bonne mise en jambe » pour son coéquipier Alexis. Tandis que les uns reviennent, les autres se préparent à partir. « Ça va bien se passer », tentent de les rassurer Amélie et Anna, de l’équipage 183, le visage rougi par l’effort.

Mais après l’effort, l’heure est au réconfort. Un réconfort des estomacs vidés par la course. Et les équipages sont une fois de plus gâtés puisque leur déjeuner est servi au restaurant de l’Aquarium, avec une vue imprenable sur le port.

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Nicolas Jahan
ÉDITION 2021

DU 6 AU 17 FÉVRIER

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